
Histoire des Marbres du Parthénon
Les sculptures du Parthénon sont des éléments architecturaux et symboliques du temple d'Athéna, construit au Ve siècle av. J.-C. sur le site de l’Acropole d’Athènes, à l'apogée de la civilisation grecque antique. Ces œuvres d’art font partie intégrante du monument, ce ne sont pas des éléments autonomes. Elles sont inclues dans une structure harmonieuse formée par les métopes, la frise et les frontons. Le monument ne peut être pleinement appréhendé et compris qu’avec ses sculptures. Le Parthénon constitue depuis plus de 2 500 ans le symbole suprême de la démocratie, de la paix et de la liberté, valeurs par excellence de la civilisation occidentale. L’UNESCO l’a choisi comme emblème et a inscrit le site archéologique de l’Acropole sur la liste du patrimoine culturel mondial. La frise du Parthénon représente la procession des Panathénées, le festival en l'honneur de la déesse Athéna.
Sur les 97 blocs de frise conservés, 56 se trouvent à Londres et 40 à Athènes. Parmi les 64 métopes préservées, 48 sont à Athènes et 15 à Londres. Elles illustrent différentes scènes : au côté est, la Gigantomachie (combat des dieux contre les géants), au côté ouest, l’Amazonomachie (combat des Grecs contre les Amazones), au côté nord, la guerre de Troie et au côté sud, la bataille entre les Centaures et les Lapithes. Sur les 28 figures des frontons qui ont survécu, 19 sont à Londres et 9 à Athènes. Le fronton ouest illustre la dispute entre Athéna et Poséidon pour la tutelle d'Athènes, tandis que le fronton est représente la naissance d'Athéna.
Bande dessinée : The Parthenon Marbles & Elgin
Les sculptures qui se trouvent actuellement à Londres, au British Museum, ont été violemment et illégalement arrachées du temple d’Athéna pendant l’occupation de la Grèce par les Ottomans au début du XIXe siècle, suivant les ordres de Lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople.
Pour l'histoire du Parthénon, voir Wikipedia.
Depuis le milieu du XIXe siècle la Grèce réclame la réunification des Marbres du Parthénon.

Pourquoi la Réunification
Les sculptures du Parthénon forment un ensemble indivisible qui a été mutilé au cours de l'histoire. Expression de la culture et de la société de la Grèce antique, cet ensemble est un des symboles essentiels de la culture européenne et occidentale. A l'heure où les Nations de l'Europe s'unissent, le moment n'est-il pas venu de reconstituer ce patrimoine universel par un geste hautement symbolique sous le signe de l'union et de notre culture commune et diverse? S'ajoutent les arguments suivants:
- Est-il besoin de rappeler que l'Acropole est inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité. Il ne s'agit donc pas de défendre une revendication nationale, mais de promouvoir le retour des Marbres au nom de l'intérêt général et des valeurs de l'Europe et de l'Occident
- Le Musée de l'Acropole, œuvre de l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, offre des conditions optimales pour exposer les frises et les métopes dans leur cadre d'origine.
- La réunification des Marbres du Parthénon est un cas singulier qui ne constitue pas un précédent dans la mesure où il ne s'agit pas d'une ou plusieurs statues ou sculptures séparées mais d'un ensemble unique représentant une sorte de bande sculptée qui reproduit telle une pellicule cinématographique en marbre les scènes des dieux et des Athéniens. Une des scènes des cavaliers a inspiré la séquence des chevaux dans le film "Alexandre Nevski" de Sergueï Eisenstein en 1938.
- En découpant 60% de l'ensemble, Lord Elgin a fait accomplir une mutilation d'un des majeurs patrimoines de notre civilisation. A la différence de nombreuses sculptures et statues, dont certaines parties n'ont pas été retrouvées, dans le cas des frises du Parthénon les découpes pratiquées par Lord Elgin ont abouti à une situation absurde: une tête de cheval au British Museum et la croupe au Nouveau Musée de l'Acropole! C'est une séparation choquante des parties intégrantes d'un tout qui ne demandent qu'à être rassemblées.
- L’appropriation des Marbres ne peut être justifiée sur le plan juridique. Bien que leur achat par la couronne britannique ait pu être considéré comme légal à l'époque, il est important de rappeler que 30 membres du Parlement en 1816 s'y étaient opposés. De plus, des évaluations récentes menées par des experts, archivistes et historiens internationaux ainsi que spécialistes turcs ont démontré qu'aucun firman sultanique authentique n'avait jamais été délivré à Lord Elgin pour autoriser l'enlèvement et l'exportation des Marbres. Cela prouve que ses actions étaient illégales et place les acheteurs dans une position très délicate en tant que receleurs de biens volés.
Des nombreuses Organisations internationales telles que l'Unesco, l'Assemblée générale de l'ONU ou le Parlement européen, se sont exprimées en faveur du retour des marbres du Parthénon.
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